Nous nous sommes retrouvés 19 participants à la tonnellerie où nous attendaient Vincent DAMY le responsable de l’entreprise et son père ancien dirigeant.
La visite commence par le stockage du bois, à l’air libre : bois français, principalement du chêne et un peu d’acacia ; le séchage durera 3 ans puis commencera alors la fabrication des tonneaux.
Nous passerons toutes les étapes : la découpe des lames, le polissage,
le montage du tonneau, l’humidification puis la chauffe -soit classique avec du feu à l’intérieur, soit dans une étuve, les cercles métalliques,
le contrôle de l’étanchéité, la pose des couvercles, l’estampillage et en
finalité l’emballage pour le transport en France et beaucoup à l’export.
Nombre de tonneaux fabriqués sur l’année : environ 9000.
Nous apprenons qu’en Bourgogne il existe une vingtaine de Tonnelleries
Ce qui créé une concurrence sévère lors des enchères pour l’achat des
lots de bois.
« Nos guides » d’un jour, ont été formidables, en disponibilité, patience
gentillesse, répondant à toutes nos nombreuses questions même les plus basiques !
Nous avons constaté que le travail est dur et physique (journée de 7h30à 17h) malgré l’aide précieuse de l’informatique ; Il n’y a que des hommes pour accomplir toutes ces tâches dans les ateliers et qu’au sein de cette entreprise 3 personnes ont eu la reconnaissance suprême de « meilleur ouvrier » : Vincent Damy, son père et un des employés.
La relève semble assurée puisque le fils de Vincent a intégré l’entreprise.
Superbe visite qui a enchanté tous les participants.
Après une tête bien remplie, direction JAMBLES petit village des côtes chalonnaises près de Givry où nous déjeunerons au domaine du viticulteur Christophe DRAIN, table bistronomique (comme l’on dit maintenant) avec un menu fort sympathique. Plusieurs d’entre nous, auront fait escale au caveau pour réalimenter leur cave.
Nous voilà repartis pour Dracy le Fort à une petite dizaine de kilomètres.
Nous entrons dans la superbe propriété de Michel BERNARD, qu’allons-nous trouver derrière ces murs ?
Des dizaines de pompes à essence, de la plus ancienne aux modernes, (certaines dans leur jus, et restaurées par Michel, des bidons d’essence à profusion, des stations reconstituées, les tenues des pompistes : tout ceci dans une propreté exemplaire.
Puis direction le sous-sol de sa maison : là c’est la caverne d’Ali Baba, mais parfaitement rangé, classé, répertorié. Tout ce qui touche de près ou de loin à l’essence : les voitures miniatures, les calandres, les services à café, assiettes, verres, estampillés ; même une salle de réunion vous est proposée.
Bravo à ce passionné qui nous a fait profiter de son inépuisable savoir et que vous pourrez retrouver tous les ans à Epoqu’auto où il remonte une station service.
Voilà une journée bien remplie !
Texte : Noëlle & Alain CLAUSS / Photos : Patrick MONGE
